Gary, candidat à "The Circle". (c) Gary Jarny.
Après un lancement aux États Unis, au Royaume-Uni et au Brésil, l’émission "The Cercle Game" est la nouvelle télé réalité, tendance sur Netflix. La première incluant le thème des réseaux sociaux. Le principe ? Enfermer 4 candidats et 4 candidates dans des appartements séparés du style rétro branché coloré, et les faire communiquer via des écrans de télévision à commande vocale. L’interface prend ainsi la forme d’un réseau social, "The Circle" ou "Le Cercle".
Les candidats peuvent créer un profil et y attacher des informations vraies ou fausses selon leur choix pour ainsi devenir au fil du jeu, le joueur le plus populaire. Au fur et à mesure des jours, les candidats doivent s’évaluer et les deux joueurs populaires de la journée, appelés "influenceurs", auront le pouvoir d’éliminer un des joueurs du jeu. À la fin, seul un candidat en ressortira gagnant et remportera la jolie somme de 100 000 euros. Faux profils, flirts stratégiques, vérité, mensonges, quel est le meilleur moyen pour être populaire ? La question des réseaux sociaux et de leur place dans notre quotidien se pose dès lors. Sont-ils un moyen de communiquer ou une plate-forme marketing ? Quelles sont les limites de leur utilisation ? Si certaines réponses paraissent évidentes, une véritable réflexion sociologique se pose pour d'autres. The Circle ouvre ainsi la porte à la compréhension des liens sociaux, dans un monde où l’hyper digitalisation prône. Pour répondre à ces questions, nous rencontrons Gary. Candidat de la saison, ce joueur a su user de stratégie, de vérité mais aussi d’authenticité pendant son parcours, pour devenir l’un des candidats les plus apprécier de sa saison. Ce dernier nous parlera de son aventure, ses impressions, et du message, fort qu’il souhaitait passer. Interview avec un homme pétillant, charismatique et authentique qui ne mâche pas ses mots !
Les candidats peuvent créer un profil et y attacher des informations vraies ou fausses selon leur choix pour ainsi devenir au fil du jeu, le joueur le plus populaire. Au fur et à mesure des jours, les candidats doivent s’évaluer et les deux joueurs populaires de la journée, appelés "influenceurs", auront le pouvoir d’éliminer un des joueurs du jeu. À la fin, seul un candidat en ressortira gagnant et remportera la jolie somme de 100 000 euros. Faux profils, flirts stratégiques, vérité, mensonges, quel est le meilleur moyen pour être populaire ? La question des réseaux sociaux et de leur place dans notre quotidien se pose dès lors. Sont-ils un moyen de communiquer ou une plate-forme marketing ? Quelles sont les limites de leur utilisation ? Si certaines réponses paraissent évidentes, une véritable réflexion sociologique se pose pour d'autres. The Circle ouvre ainsi la porte à la compréhension des liens sociaux, dans un monde où l’hyper digitalisation prône. Pour répondre à ces questions, nous rencontrons Gary. Candidat de la saison, ce joueur a su user de stratégie, de vérité mais aussi d’authenticité pendant son parcours, pour devenir l’un des candidats les plus apprécier de sa saison. Ce dernier nous parlera de son aventure, ses impressions, et du message, fort qu’il souhaitait passer. Interview avec un homme pétillant, charismatique et authentique qui ne mâche pas ses mots !
"Si je peux être le porte-parole de l’amour de la différence grâce aux réseaux sociaux, je vais le faire"
Gary Jarny, authentique et candidat du "Love". (c) Gary Jarny.
- Gary parle nous de ton parcours, quel a été le processus de ton audition pour "The Circle". Avais-tu déjà participé à d’autres émissions ?
Pour moi c’était vraiment nouveau. Ce qui est innovant avec The Circle c’est que j’appelle ça un jeu réalité. Ça correspond plus à ce qu’on a vécu. J’ai été contacté par Instagram, et j’ai dû passer différentes étapes. Je n’avais pas d’attentes, je me disais, si ça marche tant mieux, si ça ne marche pas tant pis. J’ai quand même une vie, mais par chance, car je considère qu’il y a une part de chance, j’ai été pris !
- Quelles étaient tes motivations en acceptant de participer en sachant que cela peut impacter ta vie "d’après" ?
J’aime le fait d’être vierge d’une situation, de ne pas maîtriser les codes, de faire un baptême, c’était une nouvelle aventure dans ma vie à tenter. Deuxième chose, j’avais un message à faire passer. À mon niveau je pense que la communication est très importante, je voulais soutenir la communauté LGBT et montrer que l’on peut vivre ensemble malgré notre différence et que grâce à cette dernière on peut être aimer des autres. Je n’ai pas pensé à l’après, c'est une expérience et une parenthèse qui était top !
- As-tu élaborer des stratégies précises ?
Je n’avais aucune stratégie, j’étais beaucoup dans le "love" et je me suis dit que pour être populaire, je devais être moi. Comme dans le film "Grease", il y a le groupe des populaire dont tout le monde souhaite faire partie. Mais pour moi, ce qui donne victoire à cela c’est l’amour. J'ai fonctionné au coup de cœur. Il était très important de rester authentique et que le Gary de ma vie de tous les jours soit visible. Si c’était à refaire je ferais pareil mais j’ai oublié le côté jeu. Cédric qui était dans le "gamme" pure et dure j’ai apprécié, de même pour Inès. Le plus compliquer en fait, et qui était la règle du jeu, c’était de se faire accepter de la communauté pour être populaire sachant que dans les votes, les gens ne jugeaient pas en fonction du plus populaire. Est-ce que les affinités que tu fais dans le jeu sont réels, alliance ou stratégie ? Ce sont les questions permanentes qu’on se pose. Inès a été mon coup de cœur de la gamme, je l’aie toujours mise première, sauf ma dernière fois ou avec les stratégies de la Team Winner, j’ai essayé de venger Cédric et sauver Inès, et de me faire apprécier d’eux, s’en avoir la possibilité de communiquer avec Inès de mon plan, mais ça n’a pas fonctionné. Aujourd’hui nous avons construit de vraie amitié, mais pendant le jeu, la réalité est qu’il n’y a qu’un seul gagnant. Nous sommes des personnalités très différentes, mais la beauté de la chose est que nous avons créé une communauté et des liens très forts. Aujourd’hui je peux die que grâce aux réseaux ont peut créé de vraie connexion, en faisant attention bien sûre ! Le cercle est vraiment comme un jeu réalité du style Cluedo, sans scénario, nous ne sommes pas des personnages de série ou des acteurs, tout est authentique !
- Qu’a tu ressentis dans ta toute première entrée dans le jeu ?
C’était ma première fois en avion ! Et quand je suis rentré, j’étais tellement fan de la déco qui avait été décorée en fonction de ma personnalité et de même pour les autres candidats, Chacun avait des appartements qui leur correspondaient ! Pour Valeria par exemple, un appartement rose et "girly" qui correspond totalement à son profil, Éléa qui est très voyageuse avec une carte du monde en fond, et pour moi des couleurs très pop et fun, si j’avais pu je serais partie avec mon appartement ! En plus nous avons pu amener des effets personnels et ajouter notre petite touche ! J’ai même amené ma petite peluche Maya l’abeille ! On s’est rendu compte avec d'autres candidats que la peluche pouvait remplacer un lien affectif !
- Parlons un peu du jeu, des conditions de vie, peux-tu nous décrire tes journées ?
Ce fut un confinement avant le confinement en quelque sorte. Les journées ne m’ont paru pas longue. J’étais déjà dans une optique de travailler sur moi-même, sur la méditation, le yoga, avant de rentrer dans le jeu. Ça fait vraiment du bien de me retrouver au calme. La technique ne m’a pas manquée. Il faut aussi savoir qu'une journée correspond à une semaine, nous n’avons pas de portable et pas d’horloge et il se passe tellement de choses en un jour ! Tes amis du matin ne sont pas forcément ceux du soir, une question peut chambouler toute une stratégie et ça nous occupe l’esprit de devoir comprendre comment fonctionnent les uns et les autres pour le jeu, ce n’est pas évident. Quoiqu'il, en soi on ressort de cette expérience grandie, tu apprends à écouter ton corps, sans être oppressé par la question de calendrier, heure, agenda, de faire les choses à telle ou telle heure. Dans ce jeu il y a vraiment un côté psychologique car on fait une réelle remise en question sur ce qui est vraiment important dans la vie.
- Et dans la vraie vie que penses-tu de l’impact des réseaux sociaux au quotidien ?
On est dans une société ou on est dans l’ultra-hyper communication digitalisation. Mais ont en oubli le dialogue paradoxalement. Nous sommes à la recherche de "like" etc. sans réelle recherche de liens avec sa communauté. Je suis passé d’un compte à 700 abonnées à des milliers après la diffusion sur Netflix, je me suis donc demandé comment gérer ça. La meilleure manière fut au final de rester moi-même, le Gary que mes amis connaissent, celui de tous les jours. J’ai juste changé ma façon de communiquer, d’être moins provocateur, car beaucoup de jeunes me suivent, c’est une responsabilité. J’ai pris en compte mon côté porte-parole d’une jeunesse que l’on écoute plus. Je reçois beaucoup de message sur le harcèlement scolaire, sur l’orientation sexuelle. Les échanges avec les parents deviennent de plus en plus limiter chez cette jeunesse qui me touche et je veux les aider au maximum.
- As-tu depuis le jeu, changé tes rapports avec les réseaux sociaux et quel est ton conseil pour ne pas se perdre dans cette hyper digitalisation ?
Je pense que chaque personne sur les réseaux à un problème d’ego et une recherche d’amour, de reconnaissance. Pour nourrir peut-être un manque de confiance en soi. Je pense que l’Éducation nationale devrait former les jeunes sur les réseaux sociaux et leur impact psychologique et sociologique. On entend beaucoup parler des "hâters", des personnes qui commentent négativement les photos ou posts, parfois de manière très méchante. Je conseille dans ces cas-là, de répondre à ces personnes, avec prudence et d’ouvrir le dialogue et d'essayer de les comprendre. J’ai répondu moi-même à des "hâters" avec amour et bienveillance, et à partir de la j’ai pu établir un dialogue et amener une discussion constructive.
En 2020, il y a encore beaucoup de tabou sur l’homosexualité, et cela est choquant quand je vois les messages que je reçois. Beaucoup de jeunes ne sont pas acceptés et se retrouvent en difficulté, je veux les aider à avancer. On tend à mettre les gens dans des cases alors que nous sommes tous égaux. On définit les gens par leur choix personnel alors que nous sommes tous des humains et que nous devrions nous aimer. Plus nous serons dans le "love" en termes écologiques et humain (car les deux sont liées je pense) plus les choses vont évoluer. Je ne pourrais jamais nier par exemple ma sexualité, je suis un pourcentage de représentant LGBT, je ne suis pas défini en tant que personne par cela, mais si je peux être le porte-parole de l’amour de la différence grâce aux réseaux sociaux je vais le faire. Entre humains, nos relations fonctionnent comme l’algorithme des réseaux sociaux malheureusement. Nos préférences sont orientées vers une certaine communauté alors qu’on devrait tous s’aimer. On est aujourd’hui dans un débat entre les associations et le politiquement correct. Il est très difficile de s’exprimer sans bloquer le débat. La société, doit encore fois évoluer et s’écouter.
- Envisages-tu de refaire d’autre télé réalité ? Si oui, lesquelles ?
Je rêverais de faire d’autre chose médiatiquement, toujours bien sûre en portant mon message. Par exemple j’aimerais jouer dans les mystères de l’amour, je suis un personnage hyper sensible et cupidon, cette série me correspondrait totalement. En émission pourquoi pas Fort Boyard. Je fais partie d’une association qui est la fondation Le Refuge. Elle aide les jeunes mis dehors par leur famille pour leur différence sexuelle. J’encourage tous les jeunes en difficulté de la contacter. Puis, le rêve ultime, danse avec les stars. Ce serait qu’il y est un premier binôme de garçon pour montrer que la danse être très viril sans sexualité. Un Paso Doble, un tango entre deux garçons peut être très beau !
Pour moi c’était vraiment nouveau. Ce qui est innovant avec The Circle c’est que j’appelle ça un jeu réalité. Ça correspond plus à ce qu’on a vécu. J’ai été contacté par Instagram, et j’ai dû passer différentes étapes. Je n’avais pas d’attentes, je me disais, si ça marche tant mieux, si ça ne marche pas tant pis. J’ai quand même une vie, mais par chance, car je considère qu’il y a une part de chance, j’ai été pris !
- Quelles étaient tes motivations en acceptant de participer en sachant que cela peut impacter ta vie "d’après" ?
J’aime le fait d’être vierge d’une situation, de ne pas maîtriser les codes, de faire un baptême, c’était une nouvelle aventure dans ma vie à tenter. Deuxième chose, j’avais un message à faire passer. À mon niveau je pense que la communication est très importante, je voulais soutenir la communauté LGBT et montrer que l’on peut vivre ensemble malgré notre différence et que grâce à cette dernière on peut être aimer des autres. Je n’ai pas pensé à l’après, c'est une expérience et une parenthèse qui était top !
- As-tu élaborer des stratégies précises ?
Je n’avais aucune stratégie, j’étais beaucoup dans le "love" et je me suis dit que pour être populaire, je devais être moi. Comme dans le film "Grease", il y a le groupe des populaire dont tout le monde souhaite faire partie. Mais pour moi, ce qui donne victoire à cela c’est l’amour. J'ai fonctionné au coup de cœur. Il était très important de rester authentique et que le Gary de ma vie de tous les jours soit visible. Si c’était à refaire je ferais pareil mais j’ai oublié le côté jeu. Cédric qui était dans le "gamme" pure et dure j’ai apprécié, de même pour Inès. Le plus compliquer en fait, et qui était la règle du jeu, c’était de se faire accepter de la communauté pour être populaire sachant que dans les votes, les gens ne jugeaient pas en fonction du plus populaire. Est-ce que les affinités que tu fais dans le jeu sont réels, alliance ou stratégie ? Ce sont les questions permanentes qu’on se pose. Inès a été mon coup de cœur de la gamme, je l’aie toujours mise première, sauf ma dernière fois ou avec les stratégies de la Team Winner, j’ai essayé de venger Cédric et sauver Inès, et de me faire apprécier d’eux, s’en avoir la possibilité de communiquer avec Inès de mon plan, mais ça n’a pas fonctionné. Aujourd’hui nous avons construit de vraie amitié, mais pendant le jeu, la réalité est qu’il n’y a qu’un seul gagnant. Nous sommes des personnalités très différentes, mais la beauté de la chose est que nous avons créé une communauté et des liens très forts. Aujourd’hui je peux die que grâce aux réseaux ont peut créé de vraie connexion, en faisant attention bien sûre ! Le cercle est vraiment comme un jeu réalité du style Cluedo, sans scénario, nous ne sommes pas des personnages de série ou des acteurs, tout est authentique !
- Qu’a tu ressentis dans ta toute première entrée dans le jeu ?
C’était ma première fois en avion ! Et quand je suis rentré, j’étais tellement fan de la déco qui avait été décorée en fonction de ma personnalité et de même pour les autres candidats, Chacun avait des appartements qui leur correspondaient ! Pour Valeria par exemple, un appartement rose et "girly" qui correspond totalement à son profil, Éléa qui est très voyageuse avec une carte du monde en fond, et pour moi des couleurs très pop et fun, si j’avais pu je serais partie avec mon appartement ! En plus nous avons pu amener des effets personnels et ajouter notre petite touche ! J’ai même amené ma petite peluche Maya l’abeille ! On s’est rendu compte avec d'autres candidats que la peluche pouvait remplacer un lien affectif !
- Parlons un peu du jeu, des conditions de vie, peux-tu nous décrire tes journées ?
Ce fut un confinement avant le confinement en quelque sorte. Les journées ne m’ont paru pas longue. J’étais déjà dans une optique de travailler sur moi-même, sur la méditation, le yoga, avant de rentrer dans le jeu. Ça fait vraiment du bien de me retrouver au calme. La technique ne m’a pas manquée. Il faut aussi savoir qu'une journée correspond à une semaine, nous n’avons pas de portable et pas d’horloge et il se passe tellement de choses en un jour ! Tes amis du matin ne sont pas forcément ceux du soir, une question peut chambouler toute une stratégie et ça nous occupe l’esprit de devoir comprendre comment fonctionnent les uns et les autres pour le jeu, ce n’est pas évident. Quoiqu'il, en soi on ressort de cette expérience grandie, tu apprends à écouter ton corps, sans être oppressé par la question de calendrier, heure, agenda, de faire les choses à telle ou telle heure. Dans ce jeu il y a vraiment un côté psychologique car on fait une réelle remise en question sur ce qui est vraiment important dans la vie.
- Et dans la vraie vie que penses-tu de l’impact des réseaux sociaux au quotidien ?
On est dans une société ou on est dans l’ultra-hyper communication digitalisation. Mais ont en oubli le dialogue paradoxalement. Nous sommes à la recherche de "like" etc. sans réelle recherche de liens avec sa communauté. Je suis passé d’un compte à 700 abonnées à des milliers après la diffusion sur Netflix, je me suis donc demandé comment gérer ça. La meilleure manière fut au final de rester moi-même, le Gary que mes amis connaissent, celui de tous les jours. J’ai juste changé ma façon de communiquer, d’être moins provocateur, car beaucoup de jeunes me suivent, c’est une responsabilité. J’ai pris en compte mon côté porte-parole d’une jeunesse que l’on écoute plus. Je reçois beaucoup de message sur le harcèlement scolaire, sur l’orientation sexuelle. Les échanges avec les parents deviennent de plus en plus limiter chez cette jeunesse qui me touche et je veux les aider au maximum.
- As-tu depuis le jeu, changé tes rapports avec les réseaux sociaux et quel est ton conseil pour ne pas se perdre dans cette hyper digitalisation ?
Je pense que chaque personne sur les réseaux à un problème d’ego et une recherche d’amour, de reconnaissance. Pour nourrir peut-être un manque de confiance en soi. Je pense que l’Éducation nationale devrait former les jeunes sur les réseaux sociaux et leur impact psychologique et sociologique. On entend beaucoup parler des "hâters", des personnes qui commentent négativement les photos ou posts, parfois de manière très méchante. Je conseille dans ces cas-là, de répondre à ces personnes, avec prudence et d’ouvrir le dialogue et d'essayer de les comprendre. J’ai répondu moi-même à des "hâters" avec amour et bienveillance, et à partir de la j’ai pu établir un dialogue et amener une discussion constructive.
En 2020, il y a encore beaucoup de tabou sur l’homosexualité, et cela est choquant quand je vois les messages que je reçois. Beaucoup de jeunes ne sont pas acceptés et se retrouvent en difficulté, je veux les aider à avancer. On tend à mettre les gens dans des cases alors que nous sommes tous égaux. On définit les gens par leur choix personnel alors que nous sommes tous des humains et que nous devrions nous aimer. Plus nous serons dans le "love" en termes écologiques et humain (car les deux sont liées je pense) plus les choses vont évoluer. Je ne pourrais jamais nier par exemple ma sexualité, je suis un pourcentage de représentant LGBT, je ne suis pas défini en tant que personne par cela, mais si je peux être le porte-parole de l’amour de la différence grâce aux réseaux sociaux je vais le faire. Entre humains, nos relations fonctionnent comme l’algorithme des réseaux sociaux malheureusement. Nos préférences sont orientées vers une certaine communauté alors qu’on devrait tous s’aimer. On est aujourd’hui dans un débat entre les associations et le politiquement correct. Il est très difficile de s’exprimer sans bloquer le débat. La société, doit encore fois évoluer et s’écouter.
- Envisages-tu de refaire d’autre télé réalité ? Si oui, lesquelles ?
Je rêverais de faire d’autre chose médiatiquement, toujours bien sûre en portant mon message. Par exemple j’aimerais jouer dans les mystères de l’amour, je suis un personnage hyper sensible et cupidon, cette série me correspondrait totalement. En émission pourquoi pas Fort Boyard. Je fais partie d’une association qui est la fondation Le Refuge. Elle aide les jeunes mis dehors par leur famille pour leur différence sexuelle. J’encourage tous les jeunes en difficulté de la contacter. Puis, le rêve ultime, danse avec les stars. Ce serait qu’il y est un premier binôme de garçon pour montrer que la danse être très viril sans sexualité. Un Paso Doble, un tango entre deux garçons peut être très beau !